LA LECON DE CHANT ELECTROMAGNETIQUE D’OFFENBACH

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La leçon de chant électro-magnétique

La Leçon de chant électromagnétique est une Bouffonnerie musicale dans laquelle, Toccato, un compositeur et professeur italien assez exentrique, se vante de pouvoir apprendre à chanter à n’importe qui grâce à une méthode scientifique « néo-nervoso-electro-magnétique ». C’est un paysan normand appelé Matois qui sera son premier cobaye et qui, après quelques passes magnétiques, se met à chanter comme un primo tenore !

Une manière de retrouver l’Offenbach facétieux que nous aimons tant !

Création de la mise en scène d’Yves Coudray au Festival Offenbach d’Etretat le 3 août 2017

bouffonnerie musicale
Paroles d’Ernest Bourget
Musique de Jacques Offenbach
le 20 juillet 1867 au Kursaal, à Bad Ems

Toccato : Yves Coudray  – Jean Matois : Marc Larcher

Etudes Musicales et piano : Nina Uhari
Adaptation et Mise en scène : Yves Coudray
Marionnettes et théâtre d’ombre : Damien Schoevaert

Costumes : Michel Ronvaux

Durée : 20 mn – Idéal en première partie d’une autre opérette de la troupe comme l’Ile de Tulipatan, M. Choufleuri ou La permission de 10h

S1 (7)Marc Larcher (à gauche) est Jean Matois le paysan, Yves Coudray (à droite) est le Professeur de chant avec sa méthode révolutionnaire

LA PRESSE EN PARLE

S1 (5) » La « bouffonnerie musicale » La Leçon de chant électro-magnétique (1867) s’y trouve ainsi quelque peu noyée, mais les deux protagonistes, Tocatto, professeur de chant et compositeur italien, et son élève Jean Matois, paysan normand, qu’il s’est juré de faire chanter « La Bigornaise » grâce à sa méthode révolutionnaire et malgré son peu de prédisposition, mettent rapidement le public dans leur poche par leur entrain communicatif. Yves Coudray trouve dans ce professeur illuminé inventeur de l’Ut de cœur (« très supérieur à l’Ut de poitrine »), un rôle à sa mesure, où ses qualités vocales et son expression scénique font merveille. Quant au paysan rétif, c’est Marc Larcher qui associe ses réparties impertinentes à des mimiques impayables et à une voix chaude et sonore, créant ainsi un personnage haut en couleur qui réjouira aussi bien ceux qui ont déjà suivi des cours de chant, que ceux qui ignorent tout de cette mystérieuse discipline  »
Jean-Marcel Humbert – Forum Opéra

Dans « La leçon de chant électro-magnétique », un impayable professeur (Toccato)
affirme avoir découvert le moyen de faire chanter n’importe qui, aussi inculte soit-il,
comme une vedette du lyrique. Un paysan normand (Jean-Matois) le met au défi… et ça
marche, au fil de quelques bouffonneries et d’airs enlevés, dont une succulente tarentelle
en duo. […]
La direction d’acteur est impeccable, avec des interprètes qui s’impliquent à fond.[…] On
ne s’ennuie pas une seconde, et l’on est heureux de découvrir deux des multiples bijoux
trop peu connus d’Offenbach.
Jean-Luc Macia – Opéra Magazine

Cette œuvre est une réjouissante pochade à deux personnages demandant de belles voix,
l’ouvrage n’étant pas sans difficultés pour les chanteurs. Un duo qui ne s’en laisse pas
compter, excellents chanteurs et formidables comédiens avec une diction infaillible.
Déchaînés, Yves Coudray, en superbe voix, Marc Larcher, en paysan désopilant parfait de
timbres et de présence, n’ont pas ménagé leurs efforts pour le plus grand plaisir d’un
public rapidement conquis. Une vive tarentelle irrésistible et le duo des passes
magnétiques en sont les meilleurs moments.
Michel Baille – Opérette

 

Note de Yves Coudray, metteur en scène :

Il s’agit là d’une pochade propre aux numéros d’acteurs les plus fantaisistes – le style est très proche de celui initié par Hervé dans les saynètes qu’il composait pour lui-même et Kelm, son partenaire privilégié (Le compositeur toqué, Don Quichotte et Sancho Pança, La fine fleur de l’Andalousie…). Les personnages y sont très caractérisés et la musique qui les accompagne ne l’est pas moins : Toccato – au travers duquel Offenbach se livre à une délicieuse satyre des compositeurs italiens à la mode – chante une tarentelle débridée, et Jean Matois,
en bon normand vante les mérites du cidre en une ronde propre à devenir une scie – ces deux numéros ont été bissés à la création.
Cette Leçon de chant électro-magnétique été créée aux Folies-Marigny en 1873
en complément de L’île de Tulipatan.

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Contact cie: Laura Dyens-Taar

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La Locomotive des Arts

lalocomotive5@orange.fr

Tel: 06.87.37.35.17

 

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